Panorama et JO...

Publié le par Adri

Après une heure et demie passée au-dessus des nuages, nous débarquons dans un Tôkyô pluvieux mais toujours aussi impressionnant, surtout pour mes parents. Shinjuku et Shibuya sont les deux quartiers qui offrent la meilleure impression de l'agitation et de la concentration de population de la capitale nippone. Je vous avais parlé, déjà, de Shibuya et de Shinjuku. Je vais tout de même vous montrer quelques clichés pris depuis la mairie, deux tours qui me semblent sortir tout droit de Gotham City, vous savez, le New-York de Batman !



Chacune haute de 48 étages, l'accès aux deux observatoires du 45ème étage est complètement gratuit, ce qui est une très bonne initiative. En montant successivement dans les deux tours, il est donc possible d'avoir une vue à 360° de Tôkyô à plus de 200 mètres de hauteur. Le design est très particulier : l'architecte, Kenzo Tange et ses associés, ont imaginé un building ayant l'apparence d'une puce électronique. Sa construction a été achevée en 1990 et depuis, cet édifice a été le lieu de tournage de nombreux films. Appelée la Mairie de Tôkyô en français, cette institution abrite en réalité les bureaux du gouvernement de Tôkyô dont le champ d'action s'étend dans l'intégralité de la préfecture de Tôkyô. En revanche, en japonais, le nom ne souffre d'aucune ambiguïté. Le grand chef local est nommé le gouverneur de la ville. Nous sommes donc montés dans la tour sud où nous avons vu ceci :













































Vous avez ici un panorama allant de l'est à l'ouest, en passant par le sud. Les deux premières photos font la part belle au quartier d'affaires de Shinjuku. Sur celle de gauche de la deuxième ligne, on aperçoit une grande étendue verte : le parc de Yoyogi, un des poumons de la capitale. Enfin sur les dernières photos, plein feu sur l'ouest et sa banlieue interminable, vue qui par beau temps montre le Mont-Fuji. Par beau temps... quand les nuages ou une chape de pollution n'en décident pas autrement !


Comme le montre le logo ci-dessus, Tôkyô vit depuis quelques temps au rythme des Jeux Olympiques. Ceux de 2016. Jusque là, la candidature japonaise, Tokyô a battu Fukuoka dans une sorte de primaires nationales ne l'oublions pas, passait quelque peu inaperçue. A peine un drapeau ou une affiche au coin des couloirs dans le métro et encore. En avril, j'ai donc été surpris par le nouvel engouement et l'impulsion qui entourent cette candidature. Dès Haneda, le hall du terminal était coloré d'olympisme, les rues arboraient des fanions et les écrans géants très présents en ville ainsi que dans les trains diffusaient des clips vidéos en faveur de Tôkyô. J'ai rapidement compris après quelques informations glanées sur le net : début avril, une délégation du C.I.O., le comité olympique, était en visite officielle pour découvrir les installations et la faisabilité de ce projet de grande envergure. Il faut dire que la capitale de l'est cumule les bons points. Le comité d'organisation promet les jeux les plus compacts de l'histoire, c'est-à-dire que les lieux des événements seront très rapprochés pour éviter d'alourdir les transports. Tôkyô est également aujourd'hui, avec les contraintes des mesures sécuritaires, les plans anti-terroristes et autres vigipirates qui sont en vigueur partout, l'une des villes les plus sures du monde. Elle offre le maximum de garanties aux organisateurs. Voici deux photos illustrant également la candidature pour 2016. Le sommet de la mairie que je viens de décrire a été transfiguré en espace d'exposition :















La population semble, selon les quotidiens nationaux, soutenir cette candidature dans sa grande majorité. Il faut dire que les installations sont déjà existantes en partie : le stade olympique de 1964 sera rénové, le Tôkyô Dôme est un écrin très moderne et des salles multisports aussi moderne jalonnent la capitale. Seul un nouveau stade olympique pour l'athlétisme et la cérémonie d'ouverture verrait le jour dans la baie de Tôkyô sur l'île d'Odaiba. En ces temps moroses, le Premier ministre Taro Aso, originaire de Fukuoka d'ailleurs, mise sur une relance de la croissance par la consommation et la productivité qui pourraient être relancées de la plus belle des façons par les préparations des jeux plus que centenaires. Le principal problème qui affecte la population japonaise est la destruction du marché aux poissons de Tsukiji, lieu traditionnel et emblématique de la ville afin d'installer à la place le village olympique. Les autorités se défendent en évoquant sa démolition obligée par son manque de conformité avec les normes de sécurité en vigueur.
Le choix définitif de sélection de la ville-hôte des JO 2016 est attendu en octobre. Tôkyô est en lice avec Madrid, Rio de Janeiro et le Chicago d'un certain Barack Obama... Mon choix est fait !...

Publié dans Tôkyô et environs

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M
Juste pour te dire que même si je ne te laisse pas beaucoup de commentaires je te suis toujours dans ton fabuleux périple. C'est cool continue de nous faire voyager. Les 2 commentaires (copiés collés) de ta maman m'ont rassurés sur mon niveau de maîtrise de l'outil informatique, j'ai fait exactement pareil sur le blog de Léa qui s'est bien foutue de moi of course (style répétant son post deux fois car "c'est la nouvelle mode faut dire les choses deux fois"à la Léa quoi! Bonne route et à bientôt, pour ma part je commence à languir sérieusement!
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M
bien!! tu as superbement exploité les photos.....le texte en plus finit de les mettre en valeur.C'est comme si nous refaisions le voyage.....BISOUS.... MAM
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