Souvenir d'Hiroshima

Publié le par Adri

Hiroshima (広島). Ce seul nom inspire horreur, désespoir, terreur, bombe atomique, désastre international... La liste des qualificatifs est bien trop longue, bien trop cruelle, bien trop inégalable. Et pourtant. L'interrogation domine complètement sur les intentions des concepteurs de cette intervention militaire. Ou plutôt l'incompréhension de la rudesse, de la cruauté, de la monstruosité de cette attaque. La nature même des évènements qui se sont passés ici demeure inimaginable, incroyable, inconcevable. Retour rapide sur cette journée du 6 août 1945. Le front de la Seconde Guerre mondiale s'est intégralement déporté sur le Pacifique et le Japon en particulier. Hirohito, l'empereur japonais, souhaite poursuivre l'effort de guerre total jusqu'au bout des possibilités japonaises. Alors que les américains ont envahi les îles de Guam et de Mariannes du nord, l'issue du conflit paraît être difficile pour les japonais qui ont dû reculer et laisser les américains prendre pied aux Mariannes et dans l'immense majorité des îles Pacifique de l'Asie de l'est. Les Japonais sont de plus, en 1945, concernés par plusieurs fronts de guerre contre les américains au sud et les soviétiques au nord-ouest et en Mandchourie qu'ils avaient conquise en 1931. Les américains envisagèrent alors pour mettre fin au conflit mondial de débarquer sur l'archipel et combattre sur les terres japonaises. Cependant, à la vue des prévisions des pertes humaines américaines réalisées par l'Etat-Major américain, Harry S. Truman, président des Etats-Unis d'Amérique, décida l'emploi de la bombe atomique. Il est dans les controverses actuelles de penser que cette raison, officielle, n'est qu'un pan de la vérité, j'y reviendrai. Certes, les pertes américaines auraient été très importantes car le peuple japonais, "abreuvé" de propagande et fidèle à l'empereur, aurait combattu vaillamment l'envahisseur à la manière des kamikazes. N'était-ce pas dans les combats à Iwo-jima et à Okinawa que la Navy avait subi ses plus lourdes pertes ? Le général Marshall prévoyait ainsi 500.000 soldats US et civils japonais tués.

Toutefois, le Projet Manhattan de conception de plusieurs bombes atomiques prenait corps et la tentation d'expérimenter de façon réelle cet outil élaboré par les plus grands chimistes et physiciens du monde était forte. Les Etats-Unis entendaient ainsi, avec la crainte sous-jacente de l'URSS, impressionner les autres puissances mondiales et affirmer son autorité sur la planète. De plus, on ne peut pas sous-estimer la volonté états-unienne de contrer les plans d'expansion soviétiques en Asie de l'est par la prise de contrôle rapide du Japon. Cette décision fut compliquée à prendre par Truman, qui venait de remplacer Roosevelt, mort le 12 avril 1945, au moment peut-être le plus délicat, celui des négociations avec les Alliés et de résolution du conflit au Pacifique. Preuve que cette décision fut un calvaire et un choc soudain pour lui, il fut mis au courant du Projet Manhattan plus de quinze jours après son intronisation alors qu'il était vice-président jusqu'alors. Truman connaissait les risques de la prolifération nucléaire (le grand Albert Einstein avait lui-même envoyé une missive dans ce sens à Roosevelt mais était fermement opposé à l'usage de la bombe A). Le Japon, lui-même, par la tristement célèbre "Unité 731", pratiquait des expérimentations bactériologiques et certainement nucléaires car les Etats-Unis arraisonnèrent au large de l'archipel, courant 1945, un sous-marin allemand transportant de l'Uranium 235 enrichi.
HirohitoTruman
Sur le cliché de gauche, l'empereur japonais Hirohito et sur la droite, Harry S. Truman, Président des Etats-Unis.


Après un dernier ultimatum américain, encouragé par Churchill lors de la conférence internationale de Potsdam, le 26 juillet 1945, dont les conclusions furent rejetées par le Japon, Truman expliqua alors dans le plus grand secret "qu'il n'avait plus le choix" et l'Etat-Major US retint quatre cibles définitives : Hiroshima (広島), Kokura (小倉), Niigata (新潟) et Nagasaki (長崎). Hiroshima était la cible privilégiée. La ville abritait un grand nombre d'installations militaires qui assuraient ravitaillement et coordination des forces japonaises dans l'ouest du Japon. Des îles de ses environs hébergeaient également une partie des activités, jugées depuis crimes de guerre, de l'"Unité 731".
Le 6 août 1945 vers trois heures du matin sept avions décolèrent de la base de Tinian, une ville des Mariannes du nord. Deux partirent pour Kokura et Nagasaki, un de sécurité vers Iwo-jima et quatre avions pour Hiroshima. Le premier recueillant des informations météorologiques éveilla les soupçons sur la ville, mais l'alerte fut rapidement levée car les habitants étaient habitués à voir des avions survoler la région pour se diriger vers le nord. Les deux autres devaient recueillir mesures et photographies. Le dernier, baptisé l'Enola Gay, transportait la bombe A enrichie à l'Uranium 235 et amorcée pour des raisons de sécurité pendant le vol. Il est vrai que l'instabilité nucléaire effrayait les américains sur leur base. Paul Tibbets, considéré alors comme le meilleur pilote de la Navy, avait réussi à arracher du tarmac son B-29, portant pour nom les prénoms de sa mère, malgré les quatre tonnes ajoutées à la masse de l'appareil par la présence de la bombe. A 8 heures 15, il largua la bombe Little Boy qui, après 43 secondes de descente vers Hiroshima, explosa à 580 mètres d'altitude. Hiroshima détruiteImmédiatement, 70.000 personnes périrent. Le nombre de victimes fut porté à plus de 200.000 à cause des radiations et de la pollution nucléaire extraordinaire qui désincarna des dizaines de milliers de japonais. Hiroshima n'existait plus. La quasi-totalité de la cité fut détruite, ravagée, engloutie. La photographie d'histoire ci-contre permet de se rendre compte du désert désastreux auquel fut réduite Hiroshima. Les japonais comprirent très vite qu'une arme nouvelle avait été utilisée. Cependant, les militaires convainquirent Hirohito de poursuivre la guerre. Trois jours plus tard, un autre appareil américain largua une nouvelle bombe enrichie au Plutonium celle-ci, plus puissante, sur les usines d'armement Mitsubishi à Nagasaki. Le destin est parfois cruel. La cible initiale était Kokura. Cependant, l'attente d'un avion chargé de mesures techniques par le B-29 Bocksar, porteur de la bombe Fatman, fut assez longue pour que Kokura se couvre de nuages, lesquels annihilèrent toute visibilité. Le groupe aéronautique se détourna alors sur Nagasaki et causèrent la mort de 60 à 80.000 habitants. Les dégâts furent terribles pour Nagasaki mais le relief de la ville protégea partiellement certains quartiers. Le courant pacifiste, jusque là minoritaire, fut alors écouté par Hirohito, craignant que le Japon soit tout simplement entièrement détruit. Le même jour, le 9 août, l'URSS envahissait la Mandchourie. Le Japon essuyait le feu de bombardements incessants, certes incomparables aux bombes A mais meurtriers tout de même, de la part des américains. Le 15 août, sous la menace d'une nouvelle attaque nucléaire, en réalité visiblement impossible à cette date selon les historiens, Hirohito lut une déclaration connue sous le nom de Gyokuon-Hôsô (玉音放送, signifiant "la voix radiodiffusée du Joyau") expliquant l'acceptation par le Japon des conclusions de la conférence de Potsdam alors que des militaires jusqu'au-boutistes tentèrent un putsch pour éviter cet affront. Le 2 septembre 1945, à bord de l'USS Missouri ancré dans la baie de Tôkyô, l'Etat-Major signa la reddition du Japon sans condition, même si les américains avaient assuré à l'empereur son maintien à la tête de l'Etat. La Seconde Guerre mondiale prit fin ici et ouvrit les portes à la période d'occupation américaine au Japon, placé sous l'autorité du Général US "Cinq Etoiles" Douglas Mac Arthur. Ce dernier est en quelque sorte le père de la constitution japonaise ratifiée en 1947 et du régime parlementaire japonais.

Signature de Mac Arthur
Ci-dessus, Mac Arthur contresigne pour les Etats-Unis d'Amérique la capitulation japonaise sur l'USS Missouri.


J'ai déjà évoqué cette période d'occupation du Japon par les Etats-Unis mais l'action de Mac Arthur dans l'immédiat après-guerre est très controversée. Il est l'initiateur du maintien en place de l'empereur, gage de la stabilité du pays, ce qui est compréhensible étant donné l'importance quasiment sacrée de ce personnage dans l'imaginaire collectif japonais. Cependant, ses efforts réalisés afin d'absoudre de toute responsabilité l'empereur et la famille impériale durant la guerre sont plus critiqués. Il permit à ceux-ci de ne pas être inquiétés lors du procès de Tôkyô afin d'assurer l'avenir du Japon le plus sereinement possible, en étroite collaboration avec les Etats-Unis d'Amérique. Cette vision d'anticipation est toutefois louable. Elle s'inscrit dans la démarche de l'Etat-Major américain qui avait réfuté de bombarder Kyôto grâce notamment à l'intervention vigoureuse de Serge Elisseeff, un orientaliste français. Il plaida en effet pour le rejet de faire de Kyôto, ville symbole de l'histoire et des arts japonais, une cible potentielle, afin de ne pas compromettre la pacification future des relations américano-japonaises. L'attitude des Etats-Unis, où le proconsul Mac Arthur, jouissait d'une grande liberté, vis-à-vis de "l'Unité 731" dans l'immédiat après-guerre est beaucoup moins louable. En échange des résultats des "travaux" menés par cette unité de recherche bactériologique et de vivisection, son directeur, Shiro Ishii et ses collaborateurs, bénéficièrent d'une immunité totale alors même qu'ils étaient accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Cette dernière sentence est problématique. Elle pose notamment l'interrogation du bien-fondé de l'attaque atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Certes, et j'en ai déjà parlé, le plan d'attaque américain sur les îles principales du Japon aurait été particulièrement destructeur de vies américaines et de civils japonais. Cette affirmation paraît désuète et quelque peu honteuse quand les bombardements sur la seule Hiroshima ont causé plus de 220.000 décès civils. Les américains se défendront en disant que les victimes d'une invasion auraient été bien plus nombreuses. Il est courant que les historiens émettent l'hypothèse de la tentation de l'expérimentation nucléaire. Preuve accablante s'il en est, les quatre villes-cibles ne furent pas, ou très peu, bombardées par les B-29 américains avant les deux attaques funestes afin d'analyser après-coup les effets de l'usage de la bombe atomique au sol. Enfin, les différents postes de secours proposés par l'armée US se révélèrent être davantage des officines d'enregistrement des conséquences que des centres de soins effectifs.

Cette tentation d'expérimentation nucléaire s'accompagne inévitablement d'intérêts politiques. En mettant fin le plus rapidement possible au conflit mondial, les Etats-Unis mettaient fin aux expansions territoriales soviétiques en Asie de l'est, justifiées par la guerre contre le Japon par Staline. On sait aujourd'hui qu'un courant pacifiste au sein du gouvernement japonais avait émis des télégrammes diplomatiques visant à négocier la fin du conflit avec l'URSS à condition que les Etats-Unis ne touchent pas à l'empereur. Le chef du Kremlin ne donnera pas suite à ce rapprochement. Truman le savait. Truman, poussé par une opinion publique favorable à la fin rapide d'un conflit qui s'éternisait et encore traumatisée par les événements de Pearl Harbor, n'ignora plus la possibilité nucléaire. Toutefois, il est prouvé aujourd'hui que Truman attendait réellement une réponse à l'ultimatum envoyé le 26 juillet 1945 lors de la conférence de Potsdam. Ce dernier, aux conditions plus modérées et assurant une capitulation uniquement militaire et non politique, avait été encouragé par Winston Churchill, peu enthousiaste à l'optique du bombardement nucléaire même si Truman y exigeait la reddition complète du Japon en menaçant d'user de "nouvelles armes terribles". Churchill et Staline, lequel avait, semble-t-il, été abusé dans les termes où les mots "bombe nucléaire" n'apparaissaient pas, donnèrent leur accord à cet ultimatum. La réponse négative adressée par Tôkyô à Washington régla la question définitive. Et pourtant. Il semblerait que cette missive ne contenait pas de négation absolue. Les américains auraient peut-être pêché par une méconnaissance de la subtilité de la langue japonaise. En effet, les conseillers de Hirohito répondirent "ignorer la conférence de Potsdam et attendre une réponse au télégramme diplomatique adressé aux russes" par un seul mot : mokusatsu (黙殺). Ce terme a plusieurs significations. Il peut vouloir dire "opposer une fin de non-recevoir", c'est ainsi qu'il a été compris à la Maison-Blanche, mais aussi "rester dans une sage expectative", "ne pas faire de commentaire" ou encore "tuer par le silence". Des thèses ont ainsi avancé que les américains l'avaient pris dans son sens le plus étroit alors qu'une ambiguïté subsistait dans le terme employé. Celle-ci pourrait s'expliquer par la volonté de Tôkyô de satisfaire autant les militaires que la branche plus pacifique des conseillers de l'empereur. Cette largesse sera fatale. Cette confusion, ou pas d'ailleurs, est symptomatique de problèmes de culture croisée, cross cultural en anglais, où une certaine méconnaissance de l'autre peut signifier des conséquences funestes.

Et ensuite ? L'histoire s'apprend, se divulgue, s'interprète aussi. Elle est racontée de la façon la plus neutre possible au Musée de la paix d'Hiroshima dont voici le parvis et le cénotaphe de son parc.
DSCN1011
Plus que cette histoire dont je viens d'écrire quelques lignes et de soulever quelques débats, le Musée de la paix d'Hiroshima raconte l'histoire des japonais qui périrent immédiatement ou plus tard des radiations de la bombe ou qui vécurent ici ensuite. Ensuite. Quelle vie peut exister dans une ville qu'un bombardement inhumain a rasé ? C'est ce que tente d'expliquer, dans une démarche infiniment triste, digne et humaine, le Musée de la paix d'Hiroshima, construit par le célèbre architecte Kenzô Tange en 1949. Les japonais ont une extraordinaire capacité à se remobiliser après une tragédie. Cette construction s'intègre dans un processus mémoriel mais aussi pacificateur comme son nom l'indique. Plus que le symbole de l'apocalypse vécue par la ville et le Japon, Hiroshima se place en position de symbole de l'horreur mondiale et de champion du rejet de l'arme atomique dans le monde. Sous le cénotaphe que vous pouvez apercevoir sur la photographie ci-dessus, flambe la flamme de la paix qui ne s'éteindra que "le jour où la terre ne connaîtra plus d'arme atomique en son sein". Le Musée de la paix d'Hiroshima relaie cette information davantage encore que le cataclysme vécu par les habitants de la ville en 1945 et après. La description de l'après bombardement est réalisée avec pudeur mais sans fard, à l'aide de maquettes, films ou enregistrements sonores qui glacent l'immense majorité des visiteurs. L'ambiance est lourde, les visages sombres et les gestes sobres. La journée du 6 août est décrite dans ses plus simples détails. Puis le bombardement. Et les victimes, les cris, les blessures impossibles à caractériser, les malformations physiques, l'apocalypse. Beaucoup d'hommes et de femmes raconteront leur calvaire plus tard. Car ceux que l'on appelle les hibakusha (被爆者, victime de la bombe) furent pendant longtemps dénigrés par les autorités, craints et fuis par les habitants des villes voisines car ils étaient défigurés, brûlés ou présentaient des leucémies et autres cancers jusqu'alors inconnus. La non-reconnaissance des responsabilités des plus hautes autorités japonaises dans la guerre, notamment de l'empereur grâce aux efforts de Mac Arthur, engendra ainsi un effet pervers ; les japonais eux-mêmes eurent des difficultés à admettre les exactions, les victimes de guerre et ces dernières éprouvèrent une forte honte sociale car elles représentaient "les vaincus". La bombe atomique et ses survivants restèrent longtemps des sujets tabous. Les trois exemples les plus connus de témoignages de hibakusha sont ceux du Docteur Michihiko Hachiya qui tint un journal descriptif de ces journées, censuré jusqu'en 1955, de Hashizume Fumiko (son nom de plume étant Hashizume Bun), auteur d'un ouvrage mondialement connu intitulé Le jour où le soleil est tombé et de Sadako Sasaki, une fillette décédée d'une leucémie dix ans après le bombardement. Cette jeune fille, gravement malade, est devenue un symbole pour la paix alors qu'elle confectionnait des grues en papier. Une vieille légende japonaise dit ainsi que celui qui réalise mille grues en origami verra son voeu exaucé. Elle en confectionna 644. Ses camarades de classe réalisèrent les 356 grues manquantes et un monument fut érigé pour honorer sa mémoire dans le parc de la paix. Une partie de ces 644 grues, qu'elle pliait dans toutes sortes de papiers, jusqu'aux étiquettes de médicament, sont visibles au Musée de la paix. Cette histoire est d'une tristesse immense. Voici ce mémorial sur la gauche puis le parc de la paix depuis le premier étage du Musée.

Mémoiral sadako sasakiDSCN1010
Au fond, vous pouvez repérer le Genbaku Dôme, dôme de la bombe atomique. Il s'agit de l'un des rares bâtiments de l'époque encore debout. L'explication est assez simple. Ce bâtiment, qui était le palais d'exposition industrielle de Hiroshima, était placé exactement sous l'hypocentre de la bombe atomique. En explosant, cette dernière a propagé ses ondes de façon horizontale et le bâtiment subit lui des forces verticales qui lui permirent de rester debout. Paradoxalement avec les "frappes chirurgicales" aujourd'hui opérées et très imprécises, le bombardement atomique fut d'une précision étonnante. En effet, le palais est placé à proximité d'un pont en forme de T, cible et repère pour le pilote de l'Enola Gay. Ce symbole est aujourd'hui classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, alors que les Etats-Unis et la Chine s'étaient opposés à ce classement, cette inscription étant selon eux "dénuée de perspective historique". Voici ci-dessous le Genbaku Dôme et un pan du pont en T sur la gauche.
DSCN1009DSCN1008
Deux mondes sont concomitants aujourd'hui. D'aucuns viennent visiter le Musée et se recueillir alors que la vie bat son plein à Hiroshima. Les cerisiers étaient en fleurs quand nous sommes passés, le sol garde toujours en lui un peu de cette radioactivité qui s'accroche comme une vilaine cicatrice mais Hiroshima, cité de la paix et florissante capitale régionale, a appris à vivre avec ce traumatisme et en ressortir certainement plus forte. L'adage est connu. Hiroshima est clairement, pour son mémorial émouvant cadre de la plus affreuse des attaques et pour son paradoxal optimisme, une ville à visiter.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
<br /> Pour des raisons évidentes et de façon exceptionnelle dans ce blog, certaines photographies historiques illustrant cet article sont extraites d'Internet. J'ai pris soin de choisir des images<br /> figurant dans le domaine public.<br /> <br /> <br />
Répondre