Derniers jours à Tôkyô

Publié le par Adri

Les vacances se sont finies bien trop vite. Avant que je reparte de Tôkyô, nous nous sommes rendus à Ikebukuro, le "parent pauvre de Shinjuku". Ce quartier est nommé ainsi car il regroupe des activités commerciales et culturelles importantes mais n'a ni la grandeur, ni la renommée internationale de Shinjuku, site de la plus grande gare du monde. Ikebukuro reste, pour nous français, un endroit composé de buildings gigantesques, aux enseignes lumineuses extraordinaires... C'est aussi l'endroit où se trouvent les deux plus grands magasins du monde : Seibu et Tobû. Les deux occupent chacun un building comme c'est le cas pour tous les magasins ici. Cependant, hauts respectivement de 11 et 14 étages, leur surface est impressionante... Toutes les plus grandes marques se concentrent dans cet immeuble : des étendues de chaussures, bottes, prêt-à-porter, valises... sont alignées dans les rayons... Nous sommes interloqués devant ces étalages. Tous les vêtements sont plus beaux et plus classes les uns que les autres. Evidemment, nous avons fui les prix des ballerines Jimmy Choo et autres costumes Armani... Le plaisir des yeux est au rendez-vous même si comme l'a résumé Charlotte, "ce doit être vraiment trop bien d'être très riche !"... Gardons les rêves, mondialement répandus... Les japonais sont très friands de ces grandes marques et certaines filles vont jusqu'à se prostituer pour pouvoir s'afficher avec. La culture du paraître est primordiale ici. J'en reparlerai.

Je vous propose donc quelques photos de ce quartier d'Ikebukuro, du côté du magasin Seibu.






























La gare de Ikebukuro marque la césure entre les deux magasins qui sont situés de part et d'autre des nombreuses voix de train. Ces gares sont hallucinantes, noires de monde, bruyantes, attractives, bien ordonnées, remplies de superettes et celle de Ikebukuro jouit du rez-de-chaussée des deux magasins. Elle a été le cadre d'une retrouvaille pour les deux français que nous sommes... Une retrouvaille fabuleuse avec du pain et du fromage... Nous étions fous de voir devant nous baguettes, croissants, canelés, Camembert, Ossau-Iraty, Brie... Très chers mais le vendeur a dû trouver nos rires nerveux extravagants et nous a offert des lamelles de fromage que nous avons longuement savourées ! Nous avons craqué et acheté des croissants et du pain au fromage !
Le Japon, c'est un endroit qui nous fait sourire aussi dans ces moments. Un peu comme Proust et ses madeleines, une nostalgie est palpable quand l'eau de Volvic apparaît au distributeur automatique, quand des chansons françaises servent de bande sonore dans les ascenceurs des grands magasins, quand le revendeur Honda à côté de l'Institut expose ses derniers modèles chaussés de pneus Michelin, quand le confiseur du coin affiche ses pralines "made in France" en gros à l'entrée de la boutique... La France manque, c'est inévitable. Mais ce ne sera pas pour tout de suite, il y a encore tant à voir ici !
Me voici donc de retour à Fukuoka après de bonnes vacances ! Je vous montre deux photos que je n'avais pas pu prendre à l'aller : l'aéroport de Haneda, avec au loin les buildings tokyoïtes et le Boeing 767-200ER de Skymark Airlines.
















Après un départ tonitruant et magnifique où je n'ai pas pu apercevoir de limites d'urbanisation à la ville en dehors du Pacifique, après avoir survolé l'autre versant du Fuji-san, la baie de Hakata est apparue au bout d'une heure et dix minutes de vol. C'est parti pour quatre mois sans grande sortie, a priori, hors de Fukuoka...

Publié dans Tôkyô et environs

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